“Etat de grâce également pour Yuja Wang, chez elle dans les passages les plus virtuoses du Premier Concerto pour piano de Rachmaninov, œuvre de jeunesse que le compositeur révisa des années plus tard, à l’aune des triomphes obtenus par le Deuxième et le Troisième. Aussi flamboyant qu’impeccablement tenu, son jeu, qui n’oublie jamais le phrasé ni la ligne mélodique, trouve un partenaire idéal en Klaus Mäkelä, soucieux d’offrir un accompagnement anguleux et acéré. Une transcription de Marquez, une Romance sans parole de Mendelssohn et l’hallucinante paraphrase sur Carmen signée Horowitz : il fallait bien trois bis pour se remettre de ses émotions !”