Yuja Wang: une «Wonderwoman» à la Maison symphonique


Christophe Huss, Le Devoir

“Voilà une pianiste qui fait se lever un public montréalais pour acclamer trois Études de György Ligeti! Nous étions en fin de première partie et ce que Yuja Wang venait d’accomplir dans Touches bloquéesVertige et Désordre était tout simplement phénoménal, tenant quasiment de la prestidigitation puisqu’il lui fallait assumer, par exemple dans Désordre, en molto vivace, une dissociation des mains avec polymétrie et accentuations décalées. Jamais l’auditeur n’avait l’impression d’un exercice ou d’un défi : Yuja Wang avait l’air de s’amuser !”